• chaque soir,

    à l'heure où la campagne est plongée dans la pénombre, je dirais même dans la noirceur la plus obscure,

    à cette heure fatale où cendrillon s'est déja farci le crapaud parceque le prince s'etait trompé de conte,

    où la rocade rugit, parcequ'elle n'a que ça à foutre,

     à l'heure où les pigeons roupillent, et les hiboux s'envolent en protestant, tandis que les souris en profitent pour investir mon dessous d'évier avant de se répandre en rangs serrés dans mes diverses étagères, laissant derrière elles des preuves tangibles de leur occupations éphémères, mais néanmoins habituelles,

    à cette heure là, disais je donc, elle se précipite avec moi pendue au bout de sa laisse et part en zigzagant à travers les 2000 mêtres carrés que constitue le domaine qui entoure ma maison...

    au bout de sa course folle et sans issue :un hérisson !

    car personne à ce jour n'a pu répondre à la question qui la taraude, chaque soir à la même heure, et qu'elle n'a de cesse de vouloir élucider:

    "mais il est où le cucul? elle est où la têtête???


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